Devenir maïeuticien.ne est un choix professionnel marqué par une implication
profonde dans le suivi gynécologique des femmes, accompagnant ces dernières
depuis la grossesse jusqu'à l'accouchement, sans oublier les soins postnatals
destinés à la mère et à l'enfant. Ce métier englobe un large éventail de tâches,
telles que l’examen clinique des nouveau-nés, le suivi de leur alimentation et
la détection de toute éventuelle pathologie durant les huit premières semaines
de vie. Chaque action entreprise par le maïeuticien.ne vise à garantir le
bien-être physique et émotionnel de la mère et de son enfant, faisant de ce
métier une vocation essentielle au sein du système de santé.
Cette profession s'exerce dans divers environnements, affichant une richesse et
une diversité qui font sa force. Les maïeuticien.ne.s travaillent en maternité,
au sein des maisons de la Protection maternelle et infantile (PMI), dans des
services de néonatologie, ou encore en étroite collaboration avec les pédiatres.
La possibilité d'acquérir une spécialisation en puériculture offre une dimension
supplémentaire à cette carrière, permettant aux professionnels de répondre
encore mieux aux besoins des nourrissons et des jeunes enfants. Ainsi, la
polyvalence et l'engagement du maïeuticien.ne sont mis au service des familles
de façon continue et diverse.
Le parcours pour devenir maïeuticien.ne est exigeant et s'étend sur six années
échelonnées avec soin pour former des professionnels aguerris. Le cursus débute
par une première année commune de médecine via le PASS ou une licence avec
option accès santé (LAS), suivie par deux cycles de spécialisation orientés vers
l’obtention du Diplôme de Formation Générale en Sciences Maïeutiques (DFGSMa) et
du Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Maïeutiques (DFASMa). C'est un
chemin ardu mais gratifiant, qui promet une carrière vouée à l’amélioration de
la santé et du bien-être familial. Pour celles et ceux qui souhaitent s’engager
pleinement, la médecine maïeutique offre une opportunité de faire une réelle
différence.
Afin de découvrir toutes les facettes de ce métier passionnant, nous vous
invitons à explorer notre dossier complet !
Tout comme les maïeuticien.ne.s, les pédiatres jouent un rôle essentiel dans le
soutien et le suivi des jeunes patients, de leur naissance jusqu'à
l'adolescence. En tant qu'expert.e.s des pathologies infantiles, les pédiatres
observent avec attention la croissance des enfants et réalisent les vaccinations
recommandées pour garantir leur développement sain. Lorsqu’une maladie survient,
le pédiatre collabore étroitement avec les parents pour établir un diagnostic
précis et prescrit les traitements nécessaires, parfois en demandant des examens
complémentaires. Ce métier requiert une coopération constante avec d'autres
professionnels de la santé pour offrir le meilleur suivi possible aux enfants et
accompagner les parents dans des domaines variés tels que l'alimentation et
l'éducation.
L’accès à la profession de pédiatre, tout comme celui de maïeuticien.ne, se fait
par des études de médecine rigoureuses. Après validation de la première année,
les futurs pédiatres entrent dans un premier cycle de deux ans pour obtenir le
Diplôme de Formation Générale en Sciences Médicales (DFGSM), suivi d'un deuxième
cycle de trois ans alliant pratique hospitalière et études théoriques. Un
internat de cinq ans vient clôturer ce parcours, préparant le candidat à la
soutenance d’une thèse d’exercice et un mémoire, nécessaires pour obtenir le
Diplôme d’Études Spécialisées (DES) de pédiatrie ainsi que le doctorat en
médecine. Ce parcours approfondi permet d'assurer des soins de qualité,
indispensables pour le bien-être des plus jeunes et repose sur une mission de
santé publique vitale.
En outre, le secteur de la pédiatrie est en pleine évolution. Avec une
démographie médicale vieillissante et seulement huit départements français
comptant moins d'un pédiatre pour 100 000 habitants, la spécialité est en
mutation. Un équilibre réinventé entre vie professionnelle et personnelle rend
cette discipline de plus en plus attractive pour les nouvelles recrues.
À l'instar du maïeuticien.ne et du pédiatre, le médecin scolaire joue un rôle
essentiel dans la santé des enfants, mais son action se concentre sur
l'environnement scolaire. Sa mission ne se limite pas au suivi médical ; elle
s’étend à la lutte contre les inégalités sociales de santé. Le médecin scolaire
est responsable de créer des Plans d'Accompagnement Personnalisé (PAP) ou des
Projets Personnalisés de Scolarisation (PPS) pour les enfants avec des
handicaps, troubles d'apprentissage, allergies ou maladies chroniques,
garantissant ainsi une intégration et un soutien sur mesure pour chacun.
Ce secteur crucial de la médecine rencontre cependant des difficultés majeures,
notamment une pénurie de professionnels capables de couvrir plusieurs
établissements scolaires ou d’équilibrer un emploi dans un cabinet privé. Cette
surcharge de travail risque de compromettre la performance des missions envers
les élèves. Afin de devenir médecin scolaire, un médecin généraliste doit passer
un concours organisé par l’Éducation nationale et suivre une formation dispensée
par l'École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP). Il est essentiel de
renforcer ce domaine pour assurer un accompagnement adapté aux élèves,
favorisant leur bien-être et leur réussite.
De la même façon, les pédopsychiatres sont investis d'une mission capitale, celle
d'assurer la santé mentale des enfants et des adolescents. Spécialistes des
troubles du comportement comme le syndrome d'Asperger, les TOC ou l'anorexie,
les pédopsychiatres analysent l'historique de chaque patient, ses symptômes, et
son contexte psychosocial afin d’établir un diagnostic précis et de proposer des
actions thérapeutiques adaptées. Ces professionnels travaillent dans divers
environnements tels que les hôpitaux, les centres médico-psychologiques, les
cliniques privées, voire les cabinets libéraux.
L'accessibilité croissante des services de santé mentale pour les jeunes a
engendré une demande accrue dans ce secteur, notamment au niveau des urgences
pédiatriques. Pour accéder à ce métier exigeant, un médecin doit effectuer une
spécialisation en psychiatrie ou en pédiatrie après des études de médecine
générale, avec l'obtention éventuelle d’un DESC de psychiatrie de l'enfant ou de
l’adolescent. Les carrières médicales associées, telles que celle
d'orthophoniste ou de kinésithérapeute, offrent aussi des perspectives
enrichissantes pour ceux et celles qui souhaitent intervenir auprès des enfants.
Ensemble, ces carrières
médicales soulignent le dévouement et l'engagement des professionnels de santé
envers le bien-être des jeunes et illustrent la diversité et la profondeur des
services médicaux disponibles pour soutenir les familles à chaque étape de leur vie.
Le métier de maïeuticien.ne, comme ceux de pédiatre, médecin scolaire et
pédopsychiatre, incarne cette diversité et cet engagement, essentiels pour des soins
complets et adaptés à chaque enfant et sa famille.